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BREIZH INNOV'

Les innovations sociales et entrepreneuriales

Quelques éléments de contexte

La Bretagne en 5 chiffres c’est :

  • –  3,3 millions d’habitants
  • –  28% de personnes de plus de 60 ans contre 26% en FranceUne croissance démographique qui s’opère au travers d’un solde migratoire positifalors que l’excédent démographique est négatif (-0,3 pour mille)
  • –  Un PIB de 88,3 milliards d’euros, en forte croissance depuis 2010, à un niveaucomparable avec celui des Pays de la Loire et la Normandie
  • –  Un taux d’emploi de 64,3% : au-dessus de la moyenne nationale.

–  126 000 étudiants dans l’enseignement supérieur, soit un niveau comparable avec la

région Pays de Loire.

Cette réalité macro-économique cache pourtant des disparités notamment géographiques. Elle montre toutefois tout le dynamisme de notre région, qui dispose de forces importantes.

Quelle ambition pour Breizh Innov’ ?

Le constat d’une situation économique globalement positive nous conduit à réfléchir ensemble aux moyens de poursuivre le développement de notre région en nous appuyant sur ses forces. Il s’agit en particulier de préserver l’équilibre entre les différents secteurs économiques, des différentes filières traditionnelles établies mais aussi celles plus innovantes ou structurantes pour l’avenir. La Bretagne doit soutenir et embellir ses industries et son agriculture, sa pêche car elles sont sources de richesses et d’innovation.

La Glaz économie pousse toutes les filières bretonnes structurantes et émergentes ; c’est elle qui doit être le creuset de nos réflexions dans la dynamique de la Breizh Cop lancée cette année par la Région car la Bretagne est une région créatrice, performante et rayonnante dans le monde, car la Bretagne est une région source de progrès humains et écologiques pour les générations actuelles et futures, car la Bretagne est une région mobilisée, participative et démocratique.

C’est avec ces réalités que se font l’évolution des filières, des métiers, les transformations numériques, les enjeux environnementaux. Et ce sont autant de sujets qui impactent tous nos secteurs d’activité. La part grandissante des services dans notre économie ne doit en aucun cas occulter nos richesses agricoles, maritimes et industrielles.

Certes, 65% de la valeur ajoutée régionale est créée par les services mais elle n’existerait pas si elle ne reposait pas sur les richesses de nos sols et de nos mers, les productions agricoles et agroalimentaires, les diversités industrielles de notre Région. La pertinence et la valeur ajoutée des services enrichissent nos productions quelles qu’elles soient, c’est pourquoi on

parle alors d’intelligence productive quand on qualifie le monde des services, qu’il soit conseil, ingénierie ou numérique.

Breizh Innov’ devra donc réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour accompagner, développer et transformer les activités économiques bretonnes pour les rendre encore plus attractives. Le groupe devra se pencher sur les méthodes concrètes et agiles qui permettent de sensibiliser puis d’attirer les jeunes vers les métiers qui sont liés au développement des filières d’excellence.

Il faudra également veiller à ce que la politique d’innovation ne se cantonne pas aux agglomérations mais bien qu’elle s’irradie dans tous les territoires qu’ils soient ruraux ou côtiers car nous savons de nombreux projets innovants foisonnent aussi bien dans la filière agri-agro, que dans celle des énergies ou encore de la pêche.

La réflexion doit ainsi être inclusive à tous les niveaux, tant sur les territoires dans une logique de ruralité positive, que dans l’ensemble des secteurs et quelle que soit la taille de l’organisation. L’idée est bien d’arriver à encourager le développement d’une ruralité décomplexée et aguichante, fière d’être le maillon essentiel entre les villes et les villages !

Evidemment, cela implique de s’interroger sur les possibilités de créer des ruptures dans certains modèles existants notamment en procédant à des expérimentations. Il restera à définir les paramètres de ce droit à l’expérimentation, à la différentiation et ses attendus précis.

Aussi, nous sommes là pour débattre, échanger, réfléchir et proposer !

On devra s’intéresser aux coopérations entre toutes les filières économiques et l’enseignement supérieur pour les rendre plus innovantes, plus écologiques afin qu’elles contribuent à créer plus de richesse.

Créer de la richesse n’est pas une fin en soi et il ne s’agit pas juste d’appliquer des recettes de développement économique dans un but purement capitalistique.

Par principe, nous imaginons que la Bretagne de demain ne sera pas juste une collection de talents et de réussites individuelles mais le résultat d’un projet commun visant à l’essor de tous au travers du développement économique.

La richesse doit être source d’encore plus de solidarités au sein de notre région. Elle doit contribuer à l’apparition de nouvelles formes de relations sociales entre les zones qui la constituent, entre les générations qui l’habitent, entre des populations de différentes origines mais qui doivent tous avoir les mêmes chances. Il s’agit bel et bien de donner à tous le pouvoir de vivre dans des conditions épanouissantes et de jouer pour ce faire sur les solidarités qui maillent notre territoire.

Cette Bretagne des nouvelles solidarités, c’est aussi l’une des ambitions de Breizh Innov’ que de rechercher les moyens qui permettront de la faire croître. Notre groupe devra ainsi réfléchir aux notions de mixité (et d’égalité d’accès), d’ascension sociale, d’intégration et de cohésion entre les espaces ruraux et urbains.

Breizh Innov’ doit aussi examiner le rôle de l’enseignement à la fois comme facteur de création, d’idéation mais aussi comme un vecteur de transformation sociale.

Ainsi, l’éducation doit nous permettre, très tôt, d’encourager la pleine participation des femmes aux filières dans lesquelles elles sont sous-représentées, notamment dans les secteurs des technologies, de l’industrie ou du numérique. Un exemple pour illustrer : comment encourager les femmes, qui ont été les pionnières en ce domaine en inventant l’informatique dès 1846, à prendre toute leur place dans les métiers et compétences numériques, des filières qu’elles ont désertées depuis les années 80, alors qu’elles doivent y prendre toute leur place ?

C’est dès le collège, même avant, qu’il faut travailler pour vaincre les préjugés, les stéréotypes, convaincre les jeunes femmes que ces domaines ne sont pas réservés aux hommes, et ainsi offrir à nos filières économiques la richesse permise par une parité véritable. Et pourquoi est-ce que coder, dès le primaire, ne serait pas un des 4 savoirs fondamentaux au même titre que lire, écrire et coder? Encore une fois, il faudra proposer, inventer, décloisonner, sortir de nos silos pour être nous aussi source d’innovation et de propositions !

Dans la logique de solidarité qui est la nôtre, nous devons également nous interroger sur les moyens qui permettent aux plus démunis mais également à ceux des classes moyennes pour lesquels, que ce soit pour des raisons financières ou sociétales, l’accès à l’enseignement supérieur peut être problématique, d’accéder à des carrières qui exploitent pleinement leurs talents.

Et puis, si nous parlons société, comment demain prendre en charge ou accompagner nos ainés ? Voilà un autre sujet qui croise à la fois santé, solidarité mais aussi économie et formation…. On doit se poser cette question et y trouver des réponses.

Quelle méthodologie pour notre réflexion ?

Notre méthode peut s’inspirer de la démarche d’un institut académique de recherche économique et politique qui partirait d’éléments concrets : données référencées, entretiens, articles d’opinion pour en faire une analyse complète. Ce travail doit également permettre d’identifier les jalons temporels qui rythmeront l’évolution du contexte de l’étude.

Viendrait ensuite un temps d’échange permettant de faire émerger :

  • –  Une perception commune/partagée du contexte ou du moins d’en débattre
  • –  Des idées nouvelles faisant écho aux données concrètes rassemblées, mais puisantdans l’expérience des participants
  • –  Des moyens de les structurer dans une démarche stratégique (ou d’ensemble, oumacro..)La rédaction d’un rapport rassemblant de façon cohérente et ordonnée l’ensemble de ces éléments. Plusieurs étapes méritent d’être respectées :
    • –  Elaboration d’un plan détaillé
    • –  Rédaction des différentes parties
    • –  Relecture sur le fond
    • –  Relecture sur la forme (et mise en cohérence stylistique)L’ensemble du processus pourrait prendre jusqu’à 9 mois et cette dernière étape devrait durer environ 3 mois.Pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de participer à la réflexion, nous proposons de mettre en place une double démarche. D’une part, créer et animer un blog qui permettrait aux participants de proposer des contributions, débattre ou proposer des idées. D’autre part, développer un Breizh Lab Café, sur le modèle des cafés philosophiques, ouvert à tous et itinérant qui se réunirait dans des lieux publics afin que chacun puisse exposer ses idées et en débattre avec les autres. Au final, le travail collectif sera ainsi le résultat d’une réflexion commune, argumentée et structurée.

Les animateurs du pôle

cheffe d’entreprise, fondatrice d’ABAKA et présidente du groupe Kalicea
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Marie-Laure Collet
Ingénieur
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Bruno Gruselle
Fondateur de la plateforme de financement participatif de la région Bretagne Gwenneg.
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Karim Essemiani
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